samedi 27 janvier 2007

Psshhaou-waouh!



Tadaaam! Un démon poulpe, sorti des brumes empoisonnées de mon imagination. En tant qu'entité divine, il produit une flamme apparentée à la Lumière Absolue, qui brûle au fond de ses orbites... Dans le monde physique, il n'apparaît que sous la forme d'un visage macabre hérissé de tentacules, déployant de grands panaches d'encre pour se mouvoir et se cacher. Esquissé à l'arrache sur un parking gelé puis développé à la tablette graphique.

jeudi 25 janvier 2007

Crépuscule d’une existence de tourments, ou comment Yggdrasill mit bas l’esprit libre.

Il faisait presque noir, et comme ma monture se dérobait, impétueuse, et commen­çait à échapper à mon contrôle, je m’arrêtai. Devant moi alors apparut, scindant le crépuscule de son immense silhouette noire, Yggdrasill, l’Arbre cosmique. Il connaissait mon désarroi, savait que ma monture ne répondait plus. J’attachai la bride rouge de sang, à la branche la plus basse (on ne voyait rien alors, car le feuillage était dense et le jour se terminait), et je compris que pour y voir plus clair, il fallait monter, et si possible atteindre la cime. Mais la cime, je n’y son­geais pas, car l’Aigle l’occupait déjà, et un aigle, voyez vous (surtout l’Aigle de la cime) c’est très fort et très beau, et je n’avais pas le droit de l’importuner. De toute manière, je n’étais pas venu pour cela. Non, j’étais venu à l’Arbre parce que ma monture se défilait.
Alors débuta mon ascension. Les premières branches étaient traitresses. Elles étaient rondes et glissantes, et elles donnaient un vertige sans nom à qui les étrei­gnait. Mais à mesure que je montai, je me sentis plus leste, plus habile. Je n’eus plus peur de tomber. Eh puis, qu’est-ce que ça aurait changé ? Mais voilà que mes habits me gênaient. Je les retirai, ils ne servaient plus à rien, j’étais seul avec les corbeaux. Devant moi alors, apparut une branche différente. Elle n’était pas comme les autres, en effet, puisqu’elle allait plus loin. Ce n’est pas la cime, on en n’est encore qu’à mi-chemin, mais peu importe. Je marche dessus, elle tient bon. Il n’y a pas de nœuds sur Yggdrasill, pas plus que sur les autres frênes. Je m’assis au bout. A ce moment là, nu, seul (avec les corbeaux) et au bout de cette branche, alors que le soleil se couchait, je m’aperçus, aimablement abasourdi, que je venais de naître.

David Copperfield and the flying fetus

A fetus is flying in front of me. He is evolving in vertical circles, as I’m listening to the seven minutes. The clouds over us (I say “us” because I consider myself as an internal observer of this situation) and a purple point of view make me realize that the baby is a man, who is actually in a fetal position. And suddenly (trust me, I’m serious, I understand that I am this man. So I realize that I’m not an internal observer, but the external and objective synthesis of my feelings, a sort of imma­terial abstraction of myself.

Now it’s time for me to leave, because I’m just born, and it would be a non-sense to stay in this primal universe. I must find Yggdrasill, he will know, as he is the world-tree, and his roots dive in the omniscient sources of Mimir, after all. He will know how to reveal the space’s truth to my young mind, and (if I’m lucky) I will be able to clime to his top and see Julia, the sad eagle. She is the most beauti­ful creature I’ve ever seen in my ancient life, when people (and sad eagles, of course), lived together at the limits of the bowl city. As they lived at the frontiers of the known world, they could see the Ginnungagap, the huge and dark fall that signify the limits of the Earth, and to forget this threat, they had to be jolly, and they made a pretty and lovely orange popular music, that filled their hart with a feeling of being lucky to be alive, even If they knew that chaos was just here after this street.

But let’s come back to the main subject, and let me explain why Julia is sad, and why even Yggdrasill can’t help her. You must know that after the great attack of the Niffleheim’s creatures, inhabitants of the bowl city had to leave the external limits. Julia is the only one who survived this tragedy, and the tree-world wel­comed her and healed her, as if she was his own daughter. But she kept on being sad, unable to forget this destructuration. I know that it is stupid, but now that I’m telling this story, I realize that nothing is more absurd and silly that disturbing the tree world, and his daughter’s weak peace, just to find and egocentric and mean­ingless truth. I’m absurd, and the only thing I can do is loitering in an endless de­sert, maybe I will forget I’m just a fetus.

David Copperfield and the giant ants.

I didn’t understand anything about this text. I don’t know who is “Agnes”, what is “this creature”, I didn’t even fully read this text. I just know that the truth appears to those who climb up the big tree, when all seems dark and hazy, when the jour­ney in this fucking desert seems too long. So appears Yggdrasill, the space tree, to the lost souls that keep on believing that there is something else that fetuses haz­ardingly flying over dry lakes, under purple clouds. But I don’t think that there is some hate in my feelings, after all, we share this land with other people, and if chains […].

Let’s find the truth. I know we
can do it. I know your sheep face (it is personal) is made of flooded feelings. I know the […].

L’histoire de Franky, crotte itinérante.

Il fait noir… Franky s'éveille, alarmé par d'étranges grondements. Il ne sait pas qui il est, ni comment il est arrivé ici... Les gargarismes s'intensifient... Son in­quiétude grandit. Dans la pénombre suffocante, un orifice semble s'ouvrir, et dé­verse d'étranges formes, aussi sombres que le cloaque putride dans lequel il se trouve. Devant ses yeux se produit un effrayant spectacle : les masses semblent se mouvoir... Elles s'assemblent et avancent vers Franky, qui réalise alors qu'il ne peut pas bouger. L'horreur est à son paroxysme lorsqu'il prend conscience de son propre aspect : il est en tout point semblable à l'immonde amas de matière noire qui progresse inexorablement vers lui... Impuissant, désemparé, notre malheureux héro ne peut que contempler le triste ballet. L'absurde masse sombre le touche, à présent. Mais à son grand étonnement, le contact se révèle des plus agréables. Ses craintes s'effacent, à mesure que son plaisir augmente, un plaisir qu'il sait ina­vouable, presque obscène. Les caresses tendres et moites provoquent une euphorie que Franky ne cherche plus à réprimer. Il s’abandonne à cette communion tactile, jouet de ses sens en extase. Mais soudain… Le cauchemar recommence… Les sons étouffés, que Franky avait presque oubliés, redoublent d’intensité. De pro­fondes contractions déforment les parois tièdes et suintantes de l’étrange endroit où il se trouve. La pression augmente dans l’abominable chambre, et un nouvel orifice, qu’il n’avait jusque-là pas aperçu, cède sous les assauts des contractions… L’air vivement expulsé fait vibrer les membranes de ce singulier trou, provoquant une musique infernale qui fait se tordre de douleur notre infortuné camarade. Franky se rend compte alors qu’il peut bouger, et tente misérablement de s’extirper du souffle qui tente de l’entraîner dans ce puis inconnu. Mais ses efforts sont vains, et il aperçoit déjà une lumière aveuglante s’engouffrer dans la puante prison, et l’attirer vers un monde qu’il ne connait pas, et ne veut pas connaître. Il est trop tard, et Franky se laisse happer par cette force transcendantale. Il glisse à travers l’orifice, plus facilement que sa corpulence ne l’aurait laissé croire. Il se sent flotter dans un air pur, nouveau. Mais son répit n’est que de courte durée : à peine sent-il l’espoir renaître en lui qu’il se voit plonger dans un liquide froid, aux abysses insondables. Figé dans une innommable douleur, il coule lentement, et sent ses chairs éponger le liquide glacial. Franky sombre dans une torpeur qu’il ne se sent plus la force d’affronter. Il a déjà subi tant d’épreuves, enduré tant de sup­plices, qu’il ne se sent plus capable que d’accepter cette paisible et silencieuse fin. Sa perception s (obscurcit… Mais Franky sourit, stoïque devant sa destinée… Un voile passe au dessus de son regard apaisé. Ici, comme au ciel, une courageuse étoile s’est éteinte.

Niggers suck (alégorie de l'ineptie homophobe)

Introduction : Par sa légèreté, sa spontanéité et sa profondeur, la poésie suit une voie parallèle à celle de l’amour.

Niggers suck :

Mr. Sue
Dropped a poo
On his shoe
Woo woo woo

Heidi ho!
Yeah let’s go
To the show
Ho ho ho

Black is shit
Dark fat tit
Smelly dit
Hey, that’s it

I say “mew”
Nothing’s new
Love me too
I love you

Long wet dick
On a chick
Makes me sick
Click click click

Hello I’m sick
Of your dick
I want it
In my clit

You fat people
Your brains are little
Your stink is lethal
Do da diddle

The name’s Nick (Fucking Neger
‘Gotta big dick Good Caucasian
I call him Rick You’re a fucker
Ik ik ik. That’s the en’)

Mégastructure non officielle

Dans cet article, on ne parlera pas de ce qu’il y a d’injuste, de malsain, de révoltant dans le monde, ni même de ce qui préoccupe nos misérables vies d’être soumis et corrompus. Et pourquoi ça ? Pourquoi ne pas saisir l’opportunité que nous offre ce journal pour exprimer toutes les bassesses de la société, toutes les incohérences du système ? Pourquoi ne pas chanter tout haut les conséquences honteuses de notre époque moderne et torturée ? Pourquoi ne pas montrer du doigt les méfaits qu’inspirent les facettes les plus sombres de la nature humaine, à savoir la cupidité, l’arrogance, l’égoïsme, l’indifférence, les diverses formes de discriminations, et bien d’autres encore ? Eh bien parce que ça, on le fait depuis la nuit des temps, et que ça n’a jamais servi à rien, mais aussi parce que d’autres le font bien mieux que nous. Mais alors, si nous ne dissertons pas de la marche chaotique du monde, de quoi disserterons-nous ?
Eh bien, nous pourrions disserter de la dissertation de la marche chaotique du monde (si vous ne comprenez pas, cessez immédiatement de lire). Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Cela signifie voir ce qui pousse nos contemporains à critiquer le monde, et par quoi une telle critique se traduit. Alors commençons. Vous l’aurez sans doute remarqué, ce qui nous intéresse le plus, à part manger,
faire la fête et acheter des vêtements, c’est bien de nous plaindre. Nous gémissons, râlons, écumons de mécontentement à la moindre contrariété, et il serait faut de dire que nous n’en tirons aucun plaisir. Tous les prétextes sont bons pour hurler à la mort, et nous nous insurgeons, tels de vaillants révolutionnaires, dès que la moindre imperfection menace de gâcher cette si belle journée. « Oh, non Madame ! On a un texte à lire pour la semaine prochaine, alors c’est vraiment pas le moment !!! » « Ouais, c’est clair, pour qui ils se prennent ? On est pas des bœufs, on à des droits !!! « Tu m’étonnes ! Mais moi, j’m’en fous, je vais lui dire, au préfet, qu’on à des heures de merde. C’est pas humain de nous coller un D.S. alors qu’on rentre du ski. Tu vas voir, il pourra pas esquiver, on est plein à penser pareil… ».
Ce scénario fonctionne absolument partout, en toute occasion. Primo, parce qu’il est assez simple pour que tout le monde marche dans le coup, et secundo parce qu’une fois lancé par plusieurs dissidents, il se voit renforcé par une masse informe de pigeons anarchistes qui voient là un bon moyen de faire bouger les choses sans trop se mouiller, perdus dans la foule abstraite des rebelles en marche vers la justice et les mercredis de libre. Au pire, (et c’est souvent le cas) lorsqu’une sanction est annoncée, au lieu de se disperser dans la plus grande confusion, afin de se faire oublier, notre troupe de vaillants insurgés prend des allures de gang de martyrs, sur lequel s’abat un fléau injuste et arbitraire. Mais qu’importe, nos valeureux frères d’armes ne failliront pas, et affronteront, soudés par leur soif commune d’un futur chantant et ponctué de congés payés, la cruauté insoutenable du Mauvais Dieu.
Enfin, Lord Manhammer, il dit ça, mais c’est a chacun de se faire sa propre opinion. Réagissez, le débat est loin d’être clos, même si ça ne mène à rien (quoi de plus futiles que des échanges d’informations entre spécimens d’une même espèce, concernant de plus une facette récente de leur comportement engendrée par l’évolution chaotique de la société matérialiste et faussement structurée qu’ils se sont construite à partir d’un désir viscéral d’ordre et de hiérarchie, qui d’ailleurs ne concerne qu’eux et est totalement indifférent à l’évolution des milliards d’autres espèces qui peuplent un monde dont ils se font l’illusion prétentieuse d’être les maîtres légitimes ?).

Bien à vous, Lord Manhammer.

Pauvre con

Tes amis sont partis, tu ne sais plus qui tu es. C’est normal, els étaient ce qui te donnait envie de te lever le matin (rien d’étonnant, tu me diras). Sauf que tes amis, tu ne leur parlais que pour leur raconter comment tes contemporains sont cons, parque mal habillés, mal coiffés. Tu ne les voyais que pour critiquer et gerber sur la masse insipide de blaireaux qui polluent ta vie. Et tu te sentais protégé, au sein de ce groupe d’amis si soudés, prêts à tout affronter. Mais, pas de bol, la chance se barre, tôt ou tard. Tu es seul, à présent.
Tes amis sont partis. Et maintenant que tu es seul, tu réfléchis (peut-être pour la première fois de ta vie). Tu réfléchis, et quelque chose de sombre, d’oppressant, d’obscène vient te frapper en pleine gueule, cette angoisse terrible qui n’émerge que dans les heures les plus sombres de l’insomnie, ou dans les transes les plus profondes de tes bad trips. Tu te poses une question enfouie depuis longtemps dans les recoins de ta frustration : pourquoi étaient-ils tes amis ? Mais la réponse, tout aussi occultée par la peur, tu la connais déjà.
Rien. Non, pas la moindre parcelle de sentiment humain ne te liait à ces gens, et d’ailleurs, ne l’as-tu pas dit ? Ces trucs là, c’est pour les merdeux, les naïfs, les blaireaux. Et toi, tu ne veux pas leur ressembler, tu veux dominer, tu veux tenir le flingue, et regarder l’autre creuser. L’amour, tu n’y crois plus. Tu n’en as plus besoin, tu as tout ce qu’il faut. Tes amis, tes fringues, tes remballes, oui, tu es paré à toutes les situations. Il y a même des gens qui commencent à coller à ta bande. Des cons, des bouffons, mais peu importe, pourquoi ils traînent avec toi, ce n’est pas ton problème. Ils sont marrants, tu peux te foutre de leur gueule, ils ne com­prennent pas trop, ils croient que tu les charries. Mais tu restes implicite, des fois que tu perdes cette source de distraction si fabuleuse, si jouissive.
En parlant de ça, il y a une fille, dans ce tas de cons, qui t’a pas mal tapé dans l’œil. Tu ne la trouves pas jolie, tu la trouves bonne. Ouais, elle est bonne, et tu te la ferais bien. Comme dans les films que tu mattes, tu veux l’insulter, la maîtriser. Tu veux la dominer, comme toi-même tu as été dominé. Si, si, souviens-toi… C’était il y a un vaille, je sais, mais en fait, c’est ça qui t’a poussé à devenir tel que tu es. C’est ça qui a ruiné en toi les dernières bribes d’innocence, tes derniers es­poirs d’un monde d’amour et de liberté. C’est ça qui t’a fait découvrir l’aigreur la jalousie, la vengeance, ces sentiments obscurs qui ont engendré chez toi cette vo­lonté (que dis-je, ce besoin) de dominer de casser, de détruire, pour leur faire payer, pour lui faire payer, à elle.
Elle, c’est la petite fille que tu observais tout le temps, la petite fille que tu voulais tant impressionner. La princesse de tes rêves, la fée que tu voulais emmener dans ton avion, la déesse que tu aimerais toute ta vie. Et tu avais complètement raison, quoi de plus merveilleux, de plus attendrissant que d’offrir son cœur à celle de ses pensées ? Mais ton cœur, elle n’en a pas voulu. Non pas qu’elle te détestât, mais elle ne t’aimait tout simplement pas. C’est ça qui à brisé ta candeur, ton rêve d’un monde parfait.
Devant la peur intestine du malheur amer qui emprisonne à jamais les cœurs dé­chirés, tu as préféré t’esquiver. Non pas pour te grandir, pour surmonter, et Dieu sait si c’est dur, mais pour ramper, sombre, et ruminer une malfaisance naissante dans ton jeune esprit. Tu la détestes, tu souffres, c’est de sa faute. Mais en te ter­rant dans cette caverne mentale, ce chaos de frustration et de rancœur, tu infectes ta plaie, l’acide gagne tes veines, se propage dans ton métabolisme, ronge ton cortex. A présent, il régit tes connexions synaptiques. Un seul message martèle tes nerfs, parcours ton échine : plus jamais comme ça.
Et tu as retenu la leçon. A présent, tu domines. Tu as développé tous les aspects de ta personnalité qui tendent à conforter ton orgueil, et la suprême position qui te permet de juger ton prochain. Tu es bien coiffé, bien habillé, tu as des amis, des bouche-trous, et tu es infecte envers ceux qui te paraissent le moins mériter ta considération. Tu es un baron, un boss. Tu étais.
Quoi ? Oui je répète : tu étais. Hé, j’espère que tous ces larmoyants souvenirs ne t’ont pas éloigné de la vérité. Je te rappelle que tu es seul, mon vieux. Tu sais, tôt ou tard, ça devait arriver, et malheureusement, ils ont joué ton jeu. Ils n’éprouvaient pas le moindre semblant d’amitié pour toi, tu le sais, et tu sais aussi que c’était réciproque. Non, tu étais simplement amusant, carrément drôle, parfois même, quand tu cassais les gens les plus moches, les plus gros, les plus faibles, oui, c’est ça, ces créatures devant qui tu te dentais si puissant, si omnipotent, et dont le franc mépris que tu avais pour eux renforçait ton égo et ton intime convic­tion d’appartenir à un groupe de leaders, de maîtres, de corbaques, en fait. Eh oui, mon vieux, tu n’étais qu’une immonde corneille, un vautour dont l’unique dis­traction était de sucer les entrailles de victimes que tu choisissais parmi les plus humbles, les plus isolées. Mais ce temps-là est révolu.
A présent, tu marches seul. Tu survis, sans repères, sans personne à amuser, sans personne à impressionner. Tes amis ont perdu de leur intérêt pour tes pitreries, tu n’y pouvais rien de toute façon, il y a un moment où l’on décroche. Voilà, tu es descendu au niveau de ceux qui souffraient son dédain. Tu es un paumé, un loser. Tu n’as plus d’amis, ils sont partis. Tu n’as plus d’amis, tu n’as plus d’amis.

Première constatation

Première constatation : j’angoisse.

Question : pourquoi est-ce que j’angoisse ? J’avais fait l’analyse (la plus objective possible) de mon problème cet été. Il faut que je la retrouve, elle révèle des choses qui n’ont pu resurgir qu’après d’interminables réflexions. Seul sur un lit, à gratter la couche épaisse mais non invincible de l’abnégation et du refus de la réalité, et à laisser les honteux états d’âme s’exfiltrer par les brèches de mon crâne mis à mal, pour retomber en gerbes affolées sur un carnet de note.

Je la retrouve pas. J’ai du la balancer à mon retour. Tant pis, je vais la refaire, mon problème à du évoluer d’ailleurs. Ou peut être pas ? Dans tous les cas, la refaire ne peut que m’aider. Se confronter aux choses, j’imagine que ça ne peut qu’aider à les régler.

Alors ma première tâche sera de compiler tout ce que j’ai écrit jusqu’à maintenant. Ca remonte à la première.